Les points de vue de la Belgique et de la FWB

Le français est l’une des trois langues officielles du Royaume de Belgique, qui rassemble 4,8 millions de francophones. C’est pourquoi l’État fédéral belge et la Fédération Wallonie-Bruxelles sont membres de plein droit de l’OIF, l’Organisation internationale de la Francophonie. 

La participation active de la Belgique dans les institutions internationales et ses objectifs nationaux font écho aux quatre missions de l’OIF à savoir : le renforcement de la coopération économique au service du développement durable, la promotion de la démocratie et des droits humains, l’appui à l’éducation et à la recherche et la promotion de la diversité culturelle à laquelle notre pays attache une importance toute particulière. 

La Belgique contribue à ces missions par son implication dans le cadre multilatéral comme son mandat au Conseil des droits de l’homme de 2023 à 2025 ou la préparation de sa présidence du Conseil de l’Union européenne en 2024. Les questions de sécurité occupent, dans ce contexte, une place essentielle tout comme le développement durable et la lutte contre le changement climatique.  

La Belgique s’associe pleinement à la Déclaration de Djerba qui porte sur la langue française dans la diversité linguistique de la Francophonie et sur la résolution de situations de crise, de sortie de crise et de consolidation de la paix dans l’espace francophone. Lors du Sommet de novembre 2022, la Belgique a particulièrement souligné la plus-value de l’OIF dans la restauration de la confiance des populations dans les institutions démocratiques. Le travail que mène la Francophonie sur la désinformation est, à ce titre, d’une actualité incontestable. 

Les Belges restent impliqués au sein de l’OIF dont l’influence aide à la promotion d’une vision d’un monde meilleur auprès de ses membres. Les valeurs que porte la Francophonie sont chères à la Belgique qui vous souhaite d’ores et déjà une joyeuse Fête de la Francophonie !


Le point de la fédération Wallonie-Bruxelles

La Francophonie est, pour les Wallons et les Bruxellois, un espace naturel de rayonnement et de développement. Basé sur la langue, il est intimement lié à leur identité.

Au niveau de la symbolique politique, la Francophonie offre au chef du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles l’opportunité de siéger, et décider, sur un strict pied d’égalité aux côtés des chefs d’Etat et de gouvernement lors des Sommets 

Depuis 1980, La FWB est un des principaux bailleurs de fonds de la Francophonie : en coalisant leurs moyens, la FWB et la Wallonie constituent conjointement le troisième bailleur de fonds en termes absolus de l’ensemble des 8 institutions de la Francophonie et de loin le premier au prorata du nombre de Belges francophones.

Au-delà de cette contribution financière, notre appartenance à la Francophonie nous permet de valoriser notre expertise et notre savoir-faire. Elle nous permet aussi de rayonner à travers le monde et de relayer nos valeurs et nos priorités.

La FWB soutient prioritairement la valorisation et le rayonnement du français, la diversité et le développement culturels, l’accès à l’éducation pour tous, l’égalité femme-homme, le développement du numérique ou encore, avec l’appui de la Wallonie, l’entrepreneuriat, la formation, le développement durable. 

S’inscrivant dans la thématique du XIIème Sommet de la Francophonie à Erevan (octobre 2018) sur le « Vivre ensemble », la FWB a eu l’occasion de mettre en avant ses préceptes, expériences et expertises dans la lutte contre la radicalisation violente (pilotage par la FWB du réseau FrancoPrev, le réseau francophone de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents pouvant conduire au terrorisme). 

Elle s’est aussi particulièrement impliquée dans l’élaboration de la « Stratégie de la Francophonie pour la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes, des droits et de l’autonomisation des femmes et des filles ».

Plus récemment, la FWB s’est investie dans l’élaboration de la Stratégie numérique de la Francophonie 2022-2026 qui vise, entre autres, à réduire la fracture numérique, à accroître la présence de la langue française sur internet ou encore à former les jeunes aux métiers du numérique.

Au plan plus strictement linguistique, la FWB s’implique activement en faveur de l’usage de la langue française et du multilinguisme dans les instances internationales, avant tout, au sein de l’UE. Le Ministre-Président de la FWB, Pierre-Yves Jeholet, en a fait une de ses priorités dans le cadre de la prochaine Présidence belge du Conseil de l’UE en 2024.



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